Peu profond?

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Un peu plus de trois mois après l’ouverture de notre « promenade » le 21 juin et les inscriptions à la newsletter se succèdent : à l’heure actuelle, plus de 350 personnes se sont abonnées à l’envoi.

Néanmoins, il y a également eu quelques radiations au cours des derniers mois. Une femme a pris la peine de justifier sa décision : elle pensait que la marche de la sagesse était trop de marketing avec trop peu de profondeur.  

En tant que pionnier, je peux regarder aveuglément la bienveillance et l’enthousiasme que je rencontre régulièrement, il est également bon de regarder la critique – même si elle vient d’une seule personne. La superficialité n’est pas quelque chose que vous voulez dépeindre comme un chemin de pèlerinage. 

En partie, la critique est justifiée. Le chemin de la sagesse n’est pas encore ouvert, le parcours n’est plus qu’un « semis » – pour reprendre les mots des artistes à l’origine de l’icône de notre parcours.  

Une nouvelle tradition n’est pas le fruit du hasard. Elle a besoin de temps pour grandir. Cela demande de l’attention, de l’engagement et de l’implication. Cette attention est là, bien qu’en tant que pionnier, je remarque que mon attention en ce moment est largement concentrée sur « l’arrangement et le bruissement ». Je manque souvent de temps et de paix pour écrire ou méditer et avec cela, je laisse l’objectif – l’ouverture d’un beau chemin – prévaloir sur la route : faire l’expérience de la pleine conscience et du contentement sur mon chemin.  

Heureusement, je me rends aussi compte que l’arrangement, le bruissement et le marketing font partie du jeu si vous voulez faire quelque chose. Le souvenir d’être revenu au plus profond de mes sentiments n’en est pas moins bon ; Je vois la critique de cette femme comme un encouragement à ma propre sagesse intérieure qui me pousse à prendre le temps. Pour trouver la paix. Me dégourdir les jambes sur ce banc dans la forêt où le soleil brille si magnifiquement.

Et avouons-le : la vraie profondeur de la marche ne vient pas du parcours ou de l’organisation, de la nature, des points d’étape ou des personnes sur la route, mais de la volonté de s’ouvrir à ce que l’on vit et à ce que l’on porte. La sagesse est probablement la plus ancienne tradition du monde. Il ne peut être ni fixe ni uniforme. Aucune personne ou aucun groupe ne peut prétendre avoir accès à elle. La sagesse est présente partout où les gens écoutent leurs expériences.

La seule ambition que nous puissions avoir face à la sagesse est d’organiser les bonnes conditions dans lesquelles elle s’épanouit. Si nous créons un itinéraire qui élève les gens au-dessus de leur propre monde et les met en contact avec celui des autres et autour d’eux, nous faisons une belle tentative. Je remercie tous ceux qui nous aident dans ce domaine.